le retour de laurent

Publié le par plus de mylene farmer

Le retour de Boutonnat au cinéma ?

 

Le site http://www.imdb.com/ (base de données en ligne sur le cinéma mondial) annonce que la société HEATHCLIFF PRODUCTIONS, société cinématographique de Laurent Boutonnat qui aura 20 ans le 19 janvier, va produire un film dont le titre (sûrement provisoire) est THE MASCOT: UNRAVELING THE MYSTERY OF MY JEWISH FATHER'S NAZI BOYHOOD dont la date de sortie serait prévue en 2010. Ce long titre est le titre original du livre de Mark Kurzem, historien à Oxford, dont le titre français est LA MASCOTTE DES NAZIS.

Voici un résumé du livre :

Un historien d'Oxford, Mark Kurzem, découvre et reconstitue l'incroyable parcours de son père

Dans les familles, les cadavres ne sont pas toujours dans les placards. Alex Kurzem garde les siens dans une petite valise défraîchie. Un jour, cet Australien originaire de Biélorussie décide d'en dévoiler le contenu à son fils aîné Mark, historien à Oxford. Il commence par lui soumettre une photo. «Mon regard se porta sur l'uniforme et, pendant un moment, je retins mon souffle. Sur ses revers et sur les manches de la veste à col montant se trouvait l'insigne en forme d'éclair qui permettait d'identifier les SS. Le petit garçon était une caricature du nazi, telle qu'on la représente dans les films de guerre. Et il s'agissait de mon père.»

A partir de cette photo , Alex Kurzem va raconter son histoire. Comment il a vu sa famille massacrée par les nazis en 1941 au cours de ce qu'on a appelé «la Shoah par balles», comment il s'est échappé dans la forêt et comment lui, le petit juif, a été adopté par un officier nazi comme mascotte d'un détachement d'exterminateurs lettons pour devenir le caporal SS Kurzemnieks. Le fiston a de quoi chanceler! «Un monde était inexorablement en train de se défaire pendant qu'un nouveau, insoupçonnable, émergeait.»

Ce nouveau territoire, l'historien va se charger de l'identifier. Il apprend que le commandant Lobe, l'ancien chef du détachement réfugié désormais en Suède, est fortement soupçonné d'avoir participé à des carnages. D'autres criminels de guerre baltes avaient choisi l'Australie pour faire oublier leurs forfaits. C'était peut-être le cas de la famille Dzenis, installée à Melbourne, qui avait sauvé le jeune Alex. Pour Mark, l'image du père est bouleversée. Pourquoi a-t-il attendu tant d'années pour livrer son secret? Pourquoi n'a-t-il rien dit du lien qui l'unissait à celui qu'on appelait l'oncle Dzenis? Y a-t-il eu d'autres survivants dans le village martyr?

Au cours de son enquête, le fils va dénouer les fils d'une mémoire bien encombrante. En Angleterre, un distingué professeur d'Oxford mettra même en doute le caractère involontaire de l'enrôlement de son père. En Australie, la famille subit des intimidations de quelques Lettons qui ne veulent pas revoir surgir ce passé. Jusqu'au jour où le dénouement éclate lors d un voyage familial sur les lieux du drame, en Biélorussie, puis en Lettonie. «Les soldats lettons l'avaient «sauvé» de la forêt, mais ils l'avaient volé à lui-même.»

Une question se pose alors : serais-ce le prochain film de Laurent Boutonnat ?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article